La dernière note d'ensemble est pour beaucoup de juges même assez expérimentés, l'une des plus difficile à poser. Pourquoi ? Il est écrit entre parenthèse : position et assiette de cavalier, correction dans l'emploi des aides. La position et l'assiette : il est plus facile d'avoir une jolie position lorsque l'on est bâti sur le type long et mince... Cela veut il dire que cavalier petit et costaud aura immanquablement une moins bonne note ? Absolument pas. Ce qui est important est la tenue du corps.
Revoyez encore et encore dans les manuels d'équitation le chapitre "la position du cavalier à cheval" et sa définition qui devait être sue par coeur pour les différents examens dans mon enfance et que nous ânonnions comme une litanie : "le cavalier doit être assis d'aplomb, les fesses portant également sur la selle" etc... Pour trouver et tenir cette position beaucoup de cavaliers lisent des livres remplis de croquis et d'évocations variées, ils font aujourd'hui appel à des kinés et à des coach sportifs. En effet de plus en plus ont pris conscience que l'équitation est un vrai sport et qu'il est utile d'être en bonne condition physique. D'où un travail visant à développer les abdominaux, les dorsaux, à protéger les adducteurs et les étirant etc...
En ce qui concerne l'emploi des aides, le juge devra mémoriser pendant tout le déroulement de la reprise la qualité des aides employées. Leur discrétion ainsi que leur effet. Les grosses fautes feront baisser cette note du cavalier car elles en sont le plus souvent la cause. Mais il faudra veiller à conserver tout le discernement possible afin de ne pas sanctionner injustement un cavalier délicat et plein de tact dont le cheval aura commis une faute mineure. La sensibilité et la finesse des chevaux modernes requiert un tact et un propos éminemment développés. Il est du rôle du juge de savoir les discerner et les récompenser.